[CC de haute Corrèze communauté, Corrèze, 70 communes, 168 agents, 32 000 hab.] Ouvrir un espace de dialogue entre les agents pour améliorer la réorganisation du service avec l’aide d’une anthropologue, c’est le travail engagé par la communauté de communes de haute Corrèze, il y a de cela plus d’un an. Il faut dire que depuis la fusion de la collectivité en 2017, les 50 agents chargés des déchetteries et des ordures ménagères avaient vu dégringoler le nombre de leurs encadrants de moitié. De ce fait, certains employés de déchetterie se retrouvaient seuls et isolés, et le turn-over était important.
« Il fallait rompre avec cette période sensible et compliquée », assure Célia Escurat. La directrice générale des services a alors profité de l’arrivée d’un nouveau chef de service, en octobre 2021, pour lui suggérer de travailler à l’organisation du service avec l’appui d’une anthropologue. « Je la connaissais car elle avait sollicité la mairie pour la rénovation d’un gîte. »
Le hasard est parfois heureux. Stéphanie Douillard, du cabinet local Anthr2, entre en jeu. Au cours de trois demi-journées, la chercheuse s’est attachée à créer « un espace d’expression pour déposer tous les irritants que l’équipe vivait depuis quelques mois, voire, pour certains, plusieurs années. J’ai d’abord rencontré les agents des ordures ménagères puis ceux des déchetteries, et ensuite, j’ai organisé une réunion avec l’ensemble des agents concernés ».
Difficultés quotidiennes
Les débats sont animés, on y parle des difficultés quotidiennes, des élus qui semblent ne pas dire bonjour, des bennes mal positionnées, etc. « On est parti de choses très éthérées, puis je poussais le curseur pour qu’ils fassent des propositions », assure Stéphanie Douillard.
Parmi celles-ci figure tout d’abord l’énonciation de quatre accords. Le premier
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