Le 9 mai, Yannick Morez annonçait renoncer à son mandat de maire et quitter la commune de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique). Cette décision, qui a fait réagir l’ensemble de la classe politique, a été prise à la suite de l’incendie de son domicile, l’édile faisant face à l’opposition d’une dizaine d’administrés soutenus par l’extrême droite, depuis l’annonce du déplacement d’un dispositif d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile – imposé par l’Etat – près d’une école élémentaire et sa transformation en centre d’accueil de demandeurs d’asile.
Plaintes pour violences en hausse
L’agression dont a été victime Yannick Morez en rappelle d’autres. En 2022, d’après le ministère de l’Intérieur, 2 265 plaintes et signalements pour violence verbale ou physique contre des élus ont été recensés, en hausse de 32 % par rapport à 2021. Cette augmentation, qui ne date pas de ces seules deux dernières années, a notamment conduit la commission des lois du Sénat à rendre, le 2 octobre 2019, un Plan d’action pour une plus grande sécurité des maires.
Plus récemment, le 13 avril, les sénateurs Philippe Bas, Mathieu Darnaud, Françoise Gatel et Patrick Chaize
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