Réponse du ministère de l’Intérieur et de l’outre-mer : Bien que les collectivités territoriales sont responsables de la sécurisation de leurs propres systèmes d’information, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer est pleinement conscient des situations parfois précaires et des multiples attaques cyber que ces dernières subissent.
Pour cette raison, le secrétaire général du ministère a, par circulaire en date du 20 avril 2022, rappelé aux préfets de région et de département la nécessité de structurer l’action publique territoriale en leur assignant un rôle de coordination des différents acteurs locaux : délégué régional de l’ANSSI, conseils régionaux par le biais des CIRT régionaux (centres de conseils et de soutien vis-à-vis des collectivités locales et des TPE/PME en cas de de cyberattaque, dotés chacun d’un million d’euros du plan France Relance).
Les préfets de région et de département réalisent cette action de coordination dans le but de structurer la politique de sensibilisation et de prévenir et de gérer une éventuelle crise déclenchée par une attaque numérique qui aura des impacts sur la vie économique et sociale.
La DGSI, la DGPN et la DGGN assurent pour leur part une mission de sensibilisation à la cybermenace en organisant des sessions d’information aux bénéfices de nombreux élus locaux, collectivités et PME.
Même si cela ne relève pas du périmètre du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, une partie des 136 millions d’euros, spécialement fléchée sur la cybersécurité dans le cadre du plan France Relance, est dédiée au renforcement des capacités de cyberdéfense des territoires.
Selon l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), « le volet cybersécurité de France Relance […] cible en priorité certains secteurs et entités parmi les plus critiques, dont la cybersécurité nécessite un renforcement urgent et soutenu. Il accorde ainsi une importance particulière aux collectivités territoriales et aux organismes au service du citoyen, en particulier dans le domaine social, de la santé, de la formation et de l’information ».
L’ANSSI pourra bien évidement rendre compte de son action globale sur le sujet.
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