L’envolée des prix et les craintes d’une rupture d’approvisionnement en électricité cet hiver ont eu raison des derniers atermoiements. Exerçant pour la plupart dans des communes, 90 % des élus et des agents interrogés en février par Infopro Digital études pour « La Gazette » et l’OPQIBI considèrent désormais que la rénovation énergétique est une priorité dans leur action et 72 % se sont déjà lancés dans cette entreprise.
L’enjeu est double : parvenir à ce que le patrimoine public soit moins « gourmand » en énergie et accompagner les habitants afin qu’ils réduisent, eux aussi, leur consommation. Moins réjouissant, deux tiers du panel des élus et agents connaît ses obligations réglementaires. Les collectivités qui possèdent des logements devront pourtant s’assurer au plus vite qu’ils répondent à des normes de décence amenées à se durcir au fil des ans. Surtout, le dispositif Eco-énergie tertiaire (plus connu sous le nom de « décret tertiaire »), les oblige à programmer et à mettre en œuvre des travaux dans chacun de leurs bâtiments de plus de 1 000 mètres carrés.
L’isolation, action privilégiée
Si la mesure est déjà en vigueur, 26 % des agents et élus concèdent qu’ils ne savent ...
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