Comment convaincre deux mondes parfois encore jaloux de leurs prérogatives respectives, bâti côté collectivités, pédagogie pour l’État, de travailler ensemble sur « l’école de demain » ?
Parce que démonstration est faite de l’imbrication entre l’enveloppe bâtimentaire, son aménagement intérieur et l’enseignement qui y est dispensé. C’est un sujet travaillé depuis plus longtemps dans les pays nordiques et anglo-saxons qu’en France, où la prise de conscience de l’inadéquation de ce que l’on appelle « architecture scolaire » est récente et liée à l’arrivée du numérique.
Dans les années 1970, l’architecte suisse Alfred Roth a prouvé qu’il fallait 20 à 30 % de surface au sol en plus par rapport aux normes pour développer efficacement des pédagogies actives et permettre la mobilité des ...
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Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
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