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[Opinion]

« Pour un nouveau pacte entre élus locaux et associations de l’Education populaire »

Publié le 28/03/2023 • Par Auteur associé • dans : Actu Education et Vie scolaire, France, Opinions

David Cluzeau, délégué général d’Hexopée & Guillaume Libsig, adjoint à la maire de Strasbourg
David Cluzeau, délégué général d’Hexopée & Guillaume Libsig, adjoint à la maire de Strasbourg D.R.
Alors que deux journées d'échanges s'ouvrent le 29 mars à Strasbourg autour des problématiques des métiers et des ressources pour l’Éducation populaire, David Cluzeau, délégué général d’Hexopée et Guillaume Libsig, adjoint à la maire de Strasbourg en charge de la vie associative, des animations urbaines et de la vie étudiante exposent dans une tribune transmise à la Gazette leur souhait que dynamique commune entre élus et secteur associatif puisse essaimer dans les territoires, au plus proche des attentes des habitants.

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« Méconnue ou mésestimée, l’Éducation populaire est pourtant omniprésente dans le quotidien de toutes les familles et dans tous les temps de la vie par la pratique associative : l’éducation tout au long de la vie, post et péri-scolaire, artistique, sportive, au sein des associations et des structures socio-culturelles ; organisation des loisirs du quotidien et pendant les vacances, pour les enfants ou les plus âgés ; action d’émancipation et de promotion de la citoyenneté, en faveur de la protection de l’environnement, de la médiation et de la diffusion culturelle.

Élus locaux comme nationaux et responsables associatifs se réunissent à Strasbourg les 30 et 31 mars pour construire les conditions de la remise en visibilité de l’Education Populaire comme projet de transformation sociale en la résinscrivant au coeur des politiques publiques. Il s’agit d’interroger les clés d’un progrès significatif à la fois en matière de continuité éducative mais également dans la manière de construire des politiques plus ouvertes en coopération avec toutes les parties prenantes.

Penser en commun l’Education populaire sur nos territoires

Nous le disons clairement : si l’enjeu financier reste déterminant dans les rapports entre élus et responsables associatifs, une politique publique de l’Éducation populaire ne saurait s’y résumer. Plus particulièrement dans une période de conjonctions de crises dont le climat et l’inflation. Spécifiquement, une véritable politique d’Education Populaire ne peut que s’ancrer dans les pratiques de l’éducation populaire c’est à dire être participative, co-élaborative et se soumettre à la délibération des intéressés à défaut de n’être autrement qu’une politique de financement d’activités et de prestations. Ainsi au regard de leur fondement et des bénéfices qu’ils apportent à leur territoire d’activité, les partenariats avec les acteurs de l’Éducation populaire nécessitent un cadre politique conçu sur des principes participatifs. Cela en respect avec les identités qui font du monde associatif un acteur incontournable de la société civile, en tant que trait d’union entre les
habitants et les élus.

Ce “nouveau pacte pour l’Education populaire” que nous appelons de nos voeux prend d’ores et déjà racine dans des territoires qui ont fait le choix de l’innovation démocratique. Des initiatives existent à Poitiers, Grenoble, Marseille, Strasbourg ou ailleurs. Elles se traduisent dans les échanges qu’ont les employeurs associatifs et les élus locaux dans des instances comme le Comité de Filière de l’Animation mais aussi dans des espaces locaux de discussion. Elles préfigurent largement comment il est possible de dépasser des relations conventionnelles ou contractuelles pour bâtir de véritables partenariats territoriaux. Pour penser l’Éducation populaire sur nos territoires, il s’agit de se parler autrement que par formulaires interposés.

Affirmer nos accords comme nos dissensus, pour construire une vision commune

Les élus qui seront présents à Strasbourg les 30 et 31 mars affirment en effet leur disponibilité à sortir de logiques parfois trop imprégnées de la relation de pouvoir vers leurs administrés. Il en est de même pour les responsables associatifs, qui souhaitent rebâtir des partenariats territoriaux, éducatifs et culturels main dans la main avec les ordonnateurs de la politique publique, et finalement en être aussi, par la négociation, les prescripteurs.

Pour opérer cette évolution profonde que nous souhaitons des rapports entre le pouvoir politique et le pouvoir associatif, le mode de fonctionnement du dialogue structuré au niveau européen peut nous inspirer : acceptons d’aborder tous les sujets, même les plus indélicats, assumons nos dissensus lorsqu’ils existent, puis fondons ensuite, sur la base de diagnostics partagés, un dialogue sur les consensus, et fondons ainsi une vision commune de la continuité éducative et de l’Éducation Populaire.

L’idée qui anime les collectivités et associations engagées dans les démarches de Rencontres Nationales de l’Éducation Populaire est ainsi de permettre, par territoire, le changement global nécessaire à la réussite des projets éducatifs c’est à dire penser les richesses humaines et le développement des compétences comme la stipulation centrale de la réussite : et repositionner alors collectivement la revalorisation des métiers par la construction de temps pleins et rémunérés décemment, l’amélioration de la formation des professionnels de l’animation, l’exigence par ce biais de qualité éducative .

Travailler en commun au renforcement d’une véritable filière de l’Education populaire

Au-delà des enjeux démocratiques et éducatifs, un nouveau pacte entre élus locaux et dirigeants associatifs doit également permettre de reconnaître les bénéfices d’une filière professionnelle pour nos territoires, celle de l’Éducation populaire. Les nombreux emplois qu’elle génère, en tous lieux et par nature non délocalisables, participent de la vitalité économique de nos départements : ce sont à la fois des pourvoyeurs d’activité directe, et des promoteurs indirects de la vie économique locale. Les activités d’éducation populaire sont aussi un facilitateur de la vie sociale, de la capacité à faire société, atouts non monétisables mais sources d’attraits inestimables pour des collectivités qui ont su et savent les promouvoir et les entretenir en faveur de leurs habitants.

Reconnaître la valeur ajoutée sociale et économique des associations pour nos territoires, c’est ainsi poser collectivement la question de la nécessaire adéquation entre la mise en oeuvre efficiente des politiques publiques que portent les élus et la stabilité du modèle socio-économique des associations afin qu’elles puissent réaliser les missions d’intérêt général qu’elles proposent et qu’on attend d’elles, au service du mieux vivre ensemble. Penser en commun les politiques publiques de l’Éducation populaire ; le faire avec une méthode sincère qui n’élude aucune discussion, puis trouver ensemble les moyens de renforcer le mouvement associatif : c’est le sens du cycle de rencontres et de débats que nous avons fait le choix de poursuivre à Strasbourg les 30 et 31 mars prochains, dans la foulée des premières rencontres organisées à Poitiers et Marseille. C’est une pierre supplémentaire pour bâtir un nouveau socle de confiance entre collectivités locales et
associations de l’Education Populaire.

 

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