Les droits syndicaux seront au menu de l’agenda social 2023. Le ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Stanislas Guerini, l’a confirmé dans un courrier adressé aux syndicats de la fonction publique fin février. La valorisation de l’engagement syndical, les parcours professionnels des représentants et les moyens à la disposition des organisations devraient être abordés, avec, en creux, la question des discriminations syndicales. Un phénomène encore largement répandu, si l’on en croit le baromètre consacré au sujet, réalisé par le Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail (OIT) en 2019.
Loyauté mise en doute
Dans la territoriale, la situation n’a guère évolué ces dernières années, en dehors de quelques collectivités, telles que Suresnes, le conseil régional d’Ile-de-France ou le département du Bas-Rhin, souvent citées en exemple pour leurs chartes reconnaissant et valorisant les parcours syndicaux. La faute notamment à une sous-estimation du problème du côté des employeurs qui « semblent parfois surpris lorsque ce type de discriminations est pointé du doigt », peut-on lire dans le rapport du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale intitulé « Les discriminations syndicales et le dialogue social dans la fonction publique territoriale », et publié en décembre 2020 (A consulter sur : bit.ly/3Li5e8P).
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Gazette des Communes
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