L’un des trois axes de travail du Conseil national de la refondation numérique est l’inclusion numérique. Un premier point d’étape a pu être dressé à l’occasion du Forum des Interconnectés qui s’est déroulé ce jeudi 23 mars à Toulouse. Les conclusions dressées à l’issue de la consultation et la concertation de l’écosystème menées depuis novembre dernier sont très attendues puisqu’elles vont alimenter la réactualisation de la stratégie nationale pour un numérique inclusif.
« Une stratégie qui devrait porter l’ambition de ne laisser personne du mauvais côté du numérique », a déclaré Dorie Bruyas, présidente de la Mednum, société coopérative dont l’Etat est sociétaire, et qui a été désignée rapporteure générale du volet dédié à l’inclusion numérique. Les deux autres volets, copilotés par le Conseil national du numérique traitent eux des transitions numériques au travail, en particulier pour les TPE et PME, ainsi que de l’espace numérique et la lutte contre les violences en ligne, l’objectif étant d’aboutir au printemps à une liste de propositions concrètes.
Sur l’inclusion numérique, 4 groupes de travail ont planché sur la gouvernance, les financements et les modèles économiques, les parcours usagers et l’outillage des professionnels, la formation et la structuration de la filière professionnelle, et les données et l’évaluation de la politique publique.
Au total, « une quarantaine d’ateliers sur le terrain ont mobilisé environ 1 000 personnes, et la plateforme a reçu plus de 360 propositions déposées en ligne », a indiqué Pierre-Louis Rolle, directeur stratégie et innovation à l’ANCT.
Les résultats finaux n’ont pas encore été rendus publics mais il a indiqué parmi les premiers enseignements « un impératif de pérennisation, de rendre irréversible cette politique publique et la pérenniser, aborder la question financière, puisque malgré les engagements renouvelés de l’Etat il y a encore des besoins, et pour pérenniser, mieux s’organiser et mieux déconcentrer ». « Déconcentrer ne veut pas dire qu’il faut laisser les choses s’organiser d’elles-mêmes », a-t-il précisé : « l’enjeu de ce travail a bien été de cartographier et d’identifier les leviers d’actions concrètes et surtout pas de réinventer les choses là où l’existant est déjà patent ».
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