Ces villes qui veulent frapper les propriétaires de SUV au portefeuille

Petit à petit, on en arrive à une situation de guerre civile…
Quand on attise la haine, d’un camp contre un autre, quand on pousse les gens à avoir des réactions superficielles, épidermiques, irraisonnées, excessives, on doit savoir où ça mène.
Et c’est sur beaucoup de sujets pareil : la planète…, la santé et les vaccins…, la géopolitique et la guerre en Ukraine…, la démocratie ou pas…
C’est très inquiétant.
Le rôle de nos dirigeants, depuis de Gaulle et la 5ème République, c’est de développer et maintenir l’unité de la nation, l’unité de la population, le respect des différences, la liberté de penser et d’agir…
Ils ont failli sur tout.

« Vous êtes tout seul dans un tank électrique, vous pouvez accéder au centre de Bordeaux. Vous êtes cinq dans une vieille voiture Diesel que vous menez à son terme, vous ne pouvez pas entrer… ». Il y a beaucoup de mauvaise foi dans cette déclaration, car le taux d’occupation des véhicules pour les déplacements pendulaires (les plus nombreux) est en moyenne de 1,1 à 1,2 personne. En d’autres termes, en grande majorité il y a une personne par véhicule. Alors les 5 occupants dans la vieille caisse, ça relève un peu du mythe…
Malheureusement, c’est un fait : en termes de qualité de l’air le SUV essence de 2022 pollue infiniment moins que la 206 diesel de 1999. Et si les militants avec leurs actions contre les SUV se font plaisir (c’est déjà ça), en termes d’impact sur les NO2 c’est zéro. Sans compter les conséquences désastreuses sur la sérénité du débat…
En revanche, il y a de vraies problématiques liées aux SUV : la place occupée sur l’espace public, et la sécurité, notamment vis-à-vis des enfants (poids et surtout angles morts). Ce sont des sujets, malheureusement trop ignorés, et que l’article rappelle à juste titre.

Les SUV sont plus lourds, moins aérodynamiques et donc plus gourmands en énergie qu’une berline ou un break équivalent.

Seul souci, tous les constructeurs suppriment peu à peu les berlines de leurs catalogues, d’abord sur le segment D, aujourd’hui sur le segment C, demain sur le segment B ?

Sachant que les mini-citadines (segment A) ont été également supprimées des catalogues des constructeurs…donc on s’étonne d’une évolution du marché, créée par le marketing et le besoin croissant de conduire une forteresse roulante, alors même que cette évolution est totalement contradictoire avec la baisse des émissions de CO2.

Il en va de même pour la technologie hybride-rechargeable, bien souvent très peu efficiente et extrêmement coûteuse en matériaux, développée en dépit du bon sens sous le lobbying Allemand, et qui bénéficie d’un cycle d’homologation avantageux mais éloigné de la réalité.

Il n’en demeure pas moins curieux de vouloir réparer ces aberrations législatives venues d’en haut, au niveau local, cela semble voué à l’échec sauf à vouloir remettre en cause la hiérarchie des normes – mais il est vrai qu’avec les ZFE, les normes en question ont déjà largement démontré leur caractère aberrant et anti-social.