Nicolas Dufourcq : « Il faut continuer à baisser les impôts de production »

un discours des années fric rempli de contradictions!

aucune réflexion sur le partage de la valeur capital/travail et entreprise/territoire?

rien sur la diminution de 50% des bases de CFE des établissements industriels qui font que les interco disposent d’un pouvoir de vote sur moins de 20% de leurs recettes fiscales: qui a dés-encouragé les collectivités pour l’implantation d’industries génératrice d’externalités négatives?

après on demande encore des baisse d’impôts et on demande la mise en place d’un écosystème attractif pour les familles! c’est le chien qui se mord la queue!

il demande d’accélérer les délivrance d’autorisation d’implantation au mépris de de l’artificialisation des sols et des nuisances environnementales, sans compter sur la diminution des espaces agricoles..

on promeut les emplois que l’on ne souhaite pas à ces propres enfants en accusant l’école publique!

et on dit qu’il faut décentraliser les décisions de Paris, alors que cette décentralisation n’a pas lieu et qu’au contraire une concentration ne cesse de poursuivre y compris dans sa propre cabane.

On assume de ne travailler qu’avec certaines interco et pas d’autres? belle notion de service public

Eh beh! kamoulox! on est pas prêt de sauver notre petite planète à la dérive

« Les collectivités doivent (…) renforcer l’accompagnement global des familles qui vont travailler dans ces usines ». Tout en percevant moins d’impôts, puisque les recettes de la CVAE alimentaient justement les caisses des collectivités (CVAE qu’on remplace par une part de la TVA, c’est à dire que les français vont payer un impôt auparavant payé par les entreprises, beau tour de passe-passe)…. Donc les collectivités doivent « accompagner », mais avec moins de recettes. Je ne savais pas qu’à l’ENA on apprenait la prestidigitation.
Ça me rappelle Coluche, qui avait dit qu’un « énarque c’est un gars que tu lui donnes le Sahara à gérer, au bout de quelques mois il faut qu’il achète du sable ».
Si Bpifrance veut réduire les dépenses publiques, il y a une meilleure solution que supprimer les impôts dits de production : fortement réduire – voire supprimer – les aides publiques versées sans contrepartie aux entreprises (dont le montant annuel serait de 200 milliards selon un article de Alternatives Économiques – impossible de connaître le montant réel, et même nos génies de l’ENA ou Polytechnique ne savent pas, c’est ballot), aides qui seraient très importantes en France comparativement aux autres pays de l’OCDE. Mais au fait : ça reviendrait à supprimer Bpifrance ! Dommage ? Non.