Vous venez de présenter les résultats du groupe La Poste. La branche « services-courrier-colis » affiche 767 millions d’euros de pertes. Quel est son avenir ?
Nous n’avons pas découvert l’attrition du courrier en 2022. Mais 2023 sera une année de passage très symbolique : on devrait distribuer 6 milliards de lettres, contre 18 milliards en 2008. La branche « services-courrier-colis » a commencé à se diversifier massivement. Le colis a été notre première riposte mais, dès le début, nous savions que cela ne suffirait pas à compenser la baisse du nombre de lettres.
La tournée quotidienne des facteurs est la pierre angulaire de notre stratégie. Remettre en cause le passage quotidien serait aller contre ce que nous faisons depuis dix ans : proposer d’autres offres dans la tournée du facteur. Nous développons les nouveaux services et nous pensons vraiment qu’ils représentent l’avenir des tournées des facteurs, ce qui assurera l’avenir de leur présence dans les territoires.
Quelle est la logique de ces nouveaux services ? Vous parlez d’une caverne d’Ali Baba…
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés