La première animation d’écomobilité scolaire a 20 ans. En 2002, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie lance l’opération « marchons vers l’école », dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité. L’objectif est alors d’encourager la marche et la pratique du vélo pour se rendre à l’école. Après le pédibus, parents d’élèves et collectivités se mobilisent aujourd’hui pour proposer une offre alternative aux transports motorisés pour les enfants : le vélobus.
Un ou plusieurs adultes accompagnateurs encadrent un groupe d’enfants pour se rendre à l’école à vélo. Les parents s’inscrivent au service. Les élèves suivent un itinéraire avec des horaires définis. Les communes achètent des triporteurs à assistance électrique pour assurer le transport scolaire en lieu et place de bus. Ce vélo à trois roues est aussi un mode de déplacement pour les enfants des accueils de loisirs, évitant le recours au minibus. Conduits par un adulte, huit enfants peuvent s’installer dans un caisson situé à l’avant du conducteur. Le triporteur est équipé de clignotants, rétroviseurs, freins hydrauliques, etc. Une protection permet aux jeunes d’être à l’abri des intempéries.
Diminuer l’impact carbone
Pour d’autres collectivités, le vélobus se traduit par la mise en place de lignes régulières, selon le modèle des pédibus. Les parents deviennent alors acteurs du service. Les enfants utilisent leur vélo pour aller à l’école. Ces services prennent place dans le cadre des « plans de déplacement établissement scolaire » et dans le principe des rues scolaires. Ils allient pratiques environnementales vertueuses, lutte contre la sédentarité des jeunes et création de liens sociaux.
A Lunéville (19 000 hab., Meurthe-et-Moselle), les transports scolaires vers les écoles sont assurés par la ville. Le ramassage s’effectue sur des trajets d’une distance comprise entre 900 et 1 400 mètres. « Nous souhaitons
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
Thèmes abordés