Les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique ont engagé, il y a quatre ans, des évolutions des réglementations s’appliquant aux boues d’épuration. Mais avec une posture très paradoxale. Ils affichent la volonté de pérenniser la filière du retour au sol de ces boues, unanimement salué comme un procédé vertueux, inscrit dans une économie circulaire locale, peu onéreux, apportant des matières organiques, du phosphore et de l’azote à des terres agricoles qui en manquent cruellement.
Cependant, le remède est pire que le mal. En l’absence de décision, il alimente plutôt la défiance par rapport à ces matières au lieu de restaurer la confiance, conduisant à étouffer à petit feu ces filières.
L’impact du Covid
Privées de visibilité, les collectivités sont dans l’impossibilité de ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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