Des pratiques managériales délétères relayées dans la presse, une affaire politique à la une, des émeutes dans un quartier sensible, un fait divers violent ou des actes de délinquance à répétition… Tous ces événements ne font qu’accentuer les tensions sur les recrutements dont souffrent déjà largement les collectivités depuis plusieurs mois. « Les difficultés de recrutement que nous connaissions se sont élargies à l’ensemble de la fonction publique territoriale », constate Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes (205 agents, 10 700 hab., Yvelines), commune régulièrement pointée du doigt pour des violences urbaines. Mais l’édile pense que sa collectivité se trouve dans un entre-deux. « La mauvaise réputation de la ville, à la suite des émeutes de 2005, notamment, nous a donné les moyens de lancer de nouvelles politiques de la ville, ce qui a attiré à nous des jeunes qui avaient envie d’expérimenter des actions innovantes et atypiques, relate-t-elle. Certains ont fait de cette expérience un tremplin pour développer leur carrière. »
Des commentaires négatifs sur les réseaux
En revanche, admet-elle, les tensions sont plus aiguës pour les métiers classiques et ...
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Gazette des Communes