Réponse du ministère de l’Education nationale et de la jeunesse : Le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse est conscient des difficultés dans les métiers de l’animation. Il a ainsi réuni les acteurs du champ de l’animation lors des Assises de l’animation d’octobre 2021 à février 2022.
Il en a résulté un plan pour un renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs. Il a notamment pour objet de revaloriser la fonction d’animateur de manière à résoudre la crise de vocation qui frappe le secteur en s’appuyant sur un comité de filière composé des représentants des acteurs du champ des accueils collectifs de mineurs (fédérations d’éducation populaire, employeurs et salariés, État et collectivités territoriales).
Espace de concertation et de coopération pour la mise en œuvre du Plan de renouveau de l’animation en accueils collectifs de mineurs, le comité de filière a été installé le 20 octobre dernier.
Parmi les 25 mesures du plan, une aide financière à une formation certifiante (certificat de qualification professionnelle) est notamment mise en œuvre, au bénéfice de deux mille cinq cents animateurs non-qualifiés en exercice. En complément, les travaux du comité visent la restructuration de la formation professionnelle, la rémunération des temps de préparation des activités d’animation et un recours au contrat d’engagement éducatif circonscrit aux accueils collectifs de mineurs sans hébergement.
L’enjeu de ces travaux est de parvenir à ces mesures nécessaires pour les conditions d’emploi des animateurs tout en sécurisant la soutenabilité budgétaire des accueils pour les acteurs qui les organisent.
Par ailleurs, le ministère soutient fortement le secteur, en particulier depuis 2020, dans le cadre du plan de relance et des aides exceptionnelles aux organisateurs d’accueils collectifs de mineurs et aux familles pour l’inscription aux « colos apprenantes ».
Ainsi, via le comité de filière, chacun des acteurs du champ agit au service des mêmes objectifs dans le domaine relevant de sa compétence. Il revient aux collectivités territoriales et associations en charge de l’organisation et de la gestion des accueils collectifs de mineurs d’améliorer les conditions d’emploi et les parcours des animateurs. L’État pilote les travaux et accompagne les acteurs.