L’État semblait plutôt favorable à la reconduction d’une concession pour son Stade de France. Désormais, il semble ouvert à une vente. Êtes-vous surpris de ce revirement ?
L’État apparaît toujours plus ou moins embêté avec ce stade signé rappelons-le, entre les deux tours de l’élection présidentielle de 1995(1), sans véritable réflexion économique préalable. Et près de trente ans plus tard, il se retrouve avec la même question : qu’est-ce qu’on fait ? Entre la construction et les différents frais liés notamment à l’absence de club résident, l’État a engagé dans ce stade environ un milliard d’euros, en 25 ans.
Comme l’avait souligné le Sénat en 2019(2), nous sommes clairement dans un déséquilibre au détriment des intérêts publics. Aujourd’hui, tout dépend de son objectif. Si l’État ne veut ...
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Grands stades : atout ou charge pour les collectivités ?
Sommaire du dossier
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