Avec son allure de ténor d’opéra et son goût de l’art oratoire, Olivier Bianchi fait les délices des congrès d’élus à la culture. Le maire PS de Clermont-Ferrand est tombé tout petit dans la marmite. Bombardé, à l’aube de ses 25 ans, adjoint à la culture de la ville des films « Ma nuit chez Maud », d’Eric Rohmer, et du « Chagrin et la pitié », de Marcel Ophüls, ce fanatique de Gainsbourg présentait quelques prédispositions. Pur produit de la deuxième gauche rocardienne et du syndicat étudiant Unef-ID, l’édile a tissé sa toile.
Il a fréquenté assidûment la Fédération nationale des collectivités pour la culture. « Un lieu où l’on soignait nos dépressions provoquées par le mauvais traitement que nous infligeaient les adjoints aux finances », sourit-il.
Depuis 2014, année où il ...
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