La France est coutumière de poussées de fièvre identitaires. La dernière remonte à deux ans lorsqu’à Mulhouse, le président de la République avait parlé de « séparatisme islamiste », fustigeant « la volonté de quitter la République, de ne plus respecter les règles » de certains de nos compatriotes, en insistant sur « les influences étrangères, en particulier à l’école et dans les lieux de culte ». Conséquence : les Elco, jugés comme un « vecteur de séparatisme » par Emmanuel Macron, avaient été rayés de la carte, au profit des Eile.
Ces Elco-là n’étaient pourtant pas nés de la dernière pluie : ils avaient été créés en France en 1977, dans le contexte du regroupement familial, sur la base évidente que « la maîtrise de la langue maternelle un préalable nécessaire à la réussite d’une ...
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