A. Mercusot
Le transfert des routes et autoroutes nationales vers les collectivités est effectif depuis le début de cette année. Si une quarantaine était intéressée, seuls seize départements se sont finalement engagés. Entretien avec François Durovray, le président du département de l’Essonne et de la commission Mobilités de l’Association des départements de France.
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Cet entretien prolonge le dossier « Transfert des routes nationales : les collectivités dans le brouillard »
Comment avez-vous accueilli le transfert de ces routes nationales ?
C’est la chronique d’un désastre annoncé. Les discussions remontent pourtant à quelques années… C’était une bonne idée au départ, d’autant que les départements ont les capacités techniques pour reprendre ces routes. Mais encore fallait-il voir dans quelles conditions financières car il y a beaucoup de travaux à faire. On voulait pouvoir lever des recettes (écotaxe, portiques, prélèvement TICPE , etc.) qui nous auraient permis d’avoir une plus grande capacité de financement. Mais cela nous a été refusé. Finalement, la seule logique de cette opération est le délestage des routes par l’État. En plus, trois régions en ...