Collectif objets, zéro logement vacant, APILos : trois solutions développées par des Start-up d’Etat présentées le 16 février, à l’occasion d’une journée dédiée au FAST (Fonds d’accélération des Start-up d’Etat des territoires), et sur sur lesquelles la Gazette fait le point.
Alors qu’environ 300 000 objets protégés au titre des monuments historiques parsèment environ 20 000 communes dans toute la France, et que la plupart sont la propriété de ces mêmes communes, beaucoup d’élus locaux l’ignorent.
Or, ils peuvent bénéficier de l’expertise de conservateurs des monuments historiques pour recenser, préserver, voire restaurer ces objets. Une start-up d’Etat travaille depuis deux ans afin de sensibiliser les élus à ces statuts juridiques particuliers, et les mettre en relation avec leurs conservateurs.
« Collectif Objets » – traquer et préserver le patrimoine
« On est parti du constat de la méconnaissance de certaines communes de la présence d’objets sur leur territoire, et du fait que les conservateurs ne peuvent pas faire le tour des objets en 5 ans, alors il y en a qui sont volés, qui se dégradent, voire qui sont détruits par des élus qui pensent qu’ils n’ont aucune valeur », confie Romuald Goudeseune, conservateur du patrimoine du Grand Est, et « intrapreuneur » du projet Collectif Objets. Qui a opté pour un fonctionnement participatif : les communes participent au recensement des objets protégés, présentés sur la Plateforme ouverte du patrimoine.
Sur 283 communes en Haute-Marne et Marne contactées par le collectif, 106 ont répondu. La solution numérique propose également une messagerie entre l’élu et le conservateur. Les deux peuvent aller plus loin, vers la préservation ou la restauration de ces trésors nationaux.
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés