Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement
Club RH

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement

icon Club RH

CONCOURS

Concours : des épreuves hors-sol

Publié le 21/02/2023 • Par Maud Parnaudeau • dans : A la une, A la Une RH, France, Toute l'actu RH

©Sc Stockraphy - stock.adobe.com
Niveau trop élevé, écrits trop scolaires, questions orales trop pointues… Les candidats aux concours ne sont pas tendres avec les épreuves, qui ne permettraient pas, selon eux, d’évaluer leurs aptitudes.

Ma Gazette

Sélectionnez vos thèmes et créez votre newsletter personnalisée

Les aspirants au concours ne remettent pas en cause son principe, mais les épreuves, qu’ils jugent désuètes, tant dans leur contenu que dans leur forme : trop de connaissances théoriques et pas assez d’évaluations des compétences réelles, qui s’ajoutent à l’anachronisme que constitue pour ­certains le fait d’écrire à la main.

« C’est archaïque ! Écrire avec un stylo, je n’y arrive plus. Cela joue en plus sur l’orthographe », estime ­Marilyne ­Morin, cheffe du service de la commande publique de Saint-Brieuc et de la communauté ­d’agglomération Saint-Brieuc Armor (32 communes, 1 700 agents, 151 800 hab., Côtes-­d’Armor).

Il n’est, pour l’heure, pas question d’envisager une quelconque dématérialisation des épreuves, si l’on en croit la Fédération nationale des centres de ­gestion ...

[90% reste à lire]

Article réservé aux abonnés

Gazette des Communes

Mot de passe oublié

VOUS N'êTES PAS ABONNé ?

Découvrez nos formules et accédez aux articles en illimité

Je m’abonne
16 Réagir à cet article
Prochain Webinaire

La protection sociale complémentaire, un moyen de renforcer l’attractivité de la fonction publique territoriale

de La Rédaction du Courrier des maires en partenariat avec MUTAME

--
jours
--
heures
--
minutes
marche online

Aujourd'hui sur le Club RH

Nos services

Prépa concours

CAP

Évènements

Gazette

Formations

Gazette

Commentaires

Concours : des épreuves hors-sol

Votre e-mail ne sera pas publié

NOEM

21/02/2023 08h04

Il fallait écrire et en plus respecter l’orthographe … et cela a surpris un candidat. C’est plutôt cette surprise qui me surprend ! Cela me semble être la base. Tout comme connaître le fonctionnement de l’administration puisqu’à l’issue du concours, aucune certitude d’être confirmé sur le poste actuel. Ou plutôt même, la quasi assurance de changer d’univers professionnel !

Nsqo

22/02/2023 07h11

Les concours classent les candidats plus sur leur capacité à être partout sans spécificité : savoir parler de tout sans expertise précise. Cela convient à bon nombre, puisque certains se distinguent pour être sur liste principale voire complémentaire. Les autres, comme moi, sont peut-être trop focalisés sur leur métier avec un investissement en décalage avec les attentes des concours…
Mais, alors comment évolué sans être démotivé au point de remettre en question ses valeurs ?

marylou

22/02/2023 08h50

bonjour ,

je souhaite réagir à cette lecture de cet article.
en effet, j’ai été comme l’a signifié certains candidats interrogés, j’ai passé le concours d’attaché 3 fois .
la 1ère fois je n’ai pas été admissible malgré la note de 13 sur 20 ; le seuil était fixé à 13.5 ( 0.5 points de différence , un comble pour moi! )
la 2ème fois , j’ai été admissible . j’ai présenté l’oral ( une question était de détailler un bulletin de paie ; je ne vois pas ce sui est important pour un rédacteur d’énumérer les points ) . aucune question sur mon parcours – compétences et expériences professionnelles . de plus je n’ai pas été sur liste d’aptitude au regard de mes notes acquises : 15 à l’écrit et 14 à l’oral . Et oui ! la réponse de l’échec du cdg a été que je n’étais pas domiciliée dans la région où j’ai présenté le concours . Et oui grosse aberration !!
la 3ème fois , cette année , échec à l’écrit avec une note de 13.25 ( seuil à 13 .50 ) quoi comprendre ?
revoir la procédure de ces concours !
je fais persévérer mais cela m’empêche de prétendre à un grade supérieur . Et la fonction publique est trop rigide ; elle ne regarde pas les compétences et expériences diverses acquises de ses agents et leur permettre d’évoluer et d’apporter des idées nouvelles .
bonne lecture en espérant que beaucoup s’arrête sur ma mal chance aux concours !

IRA élève attachée recalée au classement

23/02/2023 05h35

Bonjour
Je suis tout à fait d’accord avec vous et les personnes qui s’expriment après avoir passé le concours.

Moi j’ai été reçue au concours de l’IRA j’ai suivi la scolarité.
Il était prévu une intervention chirurgicale handicapante. On m’a dit on est bienveillant dans la FP et on prend en compte le handicap.
IL N’EN EST RIEN !!!
J’ai été remerciée car je n’ai pas pu rendre un mémoire à la hauteur de ce que j’aurais pu.
On m’a fait comprendre à demi mots dès le départ, sans doute pour des raisons STATISTIQUES, que le classement était déjà fait en début de formation : LE COMBLE !!!

LP

22/02/2023 09h04

Je pense également que si l’on veut que la fonction publique se modernise, il faut remettre à plat les modalités de passage des concours. Entrée comme contractuelle sur un poste de niveau A dans une collectivité territoriale, j’ai passé 5 fois le concours d’attaché territorial avant de le réussir. A chaque fois admissible à l’écrit avec des notes variant entre 13,75 et 16, j’échouais toujours à l’oral sur des épreuves souvent en totale incohérence avec la note de cadrage.
Celle-ci précisant : « un entretien visant à apprécier, le cas échéant sous forme d’une mise en situation professionnelle(…) », je m’attendais à pouvoir m’appuyer sur mon expérience pour défendre mes savoirs et mon projet professionnel.
Dans les faits, cette épreuve est complètement décorrellée de la réalité, menée par des jury dont on se demande si l’objectif est de recruter des opérationnels ou de simples perroquets capables de réciter des textes administratifs sur le bout des doigts. Je me suis vue interrogée par exemple, sur des notions extrêmement renforcées de droit public, ou encore de finances, et sans jamais de mises en situation réelles. Ben voyons…C’est pourtant un concours qui prétend avoir évolué au fil des années afin de répondre aux besoins de modernisation de l’administration actuelle. Faux. Et ce n’est pas en misant uniquement sur des personnes maîtrisant la théorie sur le bout des doigts, que les choses vont bouger.
Les compétences opérationnelles sont dramatiquement absentes de l’épreuve de l’entretien et pourtant incontournables, qui plus est sur des postes de cadres. J’ai fini par l’obtenir ce concours, mais sans aucune fierté. Pour moi, il ne représente qu’un passage obligé dans un déroulé de carrière, rien de plus. C’est vraiment dommage et dommageable pour l’avenir de nos institutions.

Jrome

22/02/2023 09h28

Bonjour,
C’est la première fois que je réagis à l’un de vos articles (que je prends plaisir à lire au quotidien). J’ai passé et obtenu le concours d’ingénieur territorial en 2021.
Madame Parnaudeau,
Il serait bon de pondérer vos propos, car je ne me reconnais en rien dans vos descriptions des concours. Je peux comprendre les déceptions, mais pas les conclusions que vous en tirez.
Cordialement

Ulysses91

22/02/2023 09h59

Oui qu’il est dur de réussir ses concours ! Entré dans la FPT à 20 ans après avoir échoué au bac, j’ai par la suite passé l’ensemble de mes concours et examens professionnels pour être, aujourd’hui attaché hors classe. Si je rejoins les différents témoins-collègues- de cet article sur les difficultés à réussir, en particulier, le concours d’attaché (je m’y suis inscrit 3 fois, dont une fois sans le passer en lien avec un problème de retard de train et l’ai obtenu la troisième fois), les concours, comme les examens professionnels, restent pour moi indispensables à la conduite d’une carrière. Celle-ci se construit sur la durée et même si je conçois, compte tenu du niveau des salaires, que chacun souhaite arriver au plus haut grade rapidement, les fonctions d’attaché, sont aussi liées à l’expérience acquise sur le terrain et nos capacités à exercer nos missions de management et de décisions en particulier. Je suis d’accord sur la technicité « concours » à acquérir pour le réussir (c’est pourquoi il existe des préparations qui sont malheureusement vite abandonnées par les postulants aux concours !) mais comme précisé aussi dans l’article, pour les concours internes, écrits comme oraux, je ne me suis jamais senti déconnecté des réalités du terrain. Et cette technique acquise me sert énormément aujourd’hui !

Anna Rose

22/02/2023 10h17

Pour avoir été correctrice des écrits et membre du jury des oraux des concours d’attaché, j’ai été surprise souvent par la méconnaissance des candidats sur les attentes du concours. Ce n’est pas un entretien d’embauche sur un poste prédéfini mais une analyse de la capacité du candidat à être un cadre du service public. La maîtrise de l’environnement territorial prime sur l’expertise métier; c’est plutôt cohérent au regard des valeurs du service public et des attentes de ses usagers.

Al

22/02/2023 08h26

Je partage votre analyse. Ceci-dit le choix d’une spécialité est souvent trompeur pour le candidat, celui-ci considérant que ce choix est important et oriente les épreuves qui deviennent plus « professionnalisantes ». Pourquoi pas un concours avec juste un socle commun ? Pour aller un peu plus loin la modernisation n’est pas simplement une question de concours mais aussi d’organisation. La classification par exemple en filières à vécu me semble-t-il. Un cadre de la FPT doit présenter un ensemble de compétences peut importe la filière ou le grade. Les archaïsmes sont un peu plus profonds. Les concours sont juste là partie visible de l’iceberg.

Françoise

22/02/2023 10h31

Bonjour,
Je suis tout à fait d’accord avec les témoignages qui sont mentionnés.
J’ai eu le même problème avec le concours de rédacteur.
Je travail au sein d’un SDIS (pompier) et quand on va passer les épreuves notamment celle de l’oral on nous parle que des mairies !!!
Car souvent se sont des élus qui ne connaissent pas ou peu le SDIS.
Ils nous posent des questions qui portent sur des domaines très larges au lieu de vérifier nos compétences sur l’environnement et surtout notre poste.
Pour finir, les mises en situations sont orientées également sur le domaine de compétence des mairies.
En continuation, l’écrit n’est pas du tout adapté à notre métier au quotidien.
Les missions demandées sont totalement à l’opposé. Pour poursuivre, on nous demande un niveau de français très élevé, ce qui n’est pas la réalité.
Je pense qu’il faudrait revoir les épreuves qui sont là depuis la nuit des temps et qui n’ont que trop peu évoluées.
En conclusion, ces concours nous laisse une mauvaise image et un goût amer de la fonction publique.
Merci d’avoir pris le temps de me lire.
Cordialement,

Françoise VAURY

Marty

22/02/2023 10h59

Comment peut-on sérieusement se plaindre que l’orthographe soit prise en compte quand on passe un concours de la catégorie A, de plus de la filière administrative ?! Soyons sérieux ! Un minimum est attendu des candidats, principalement dans une filière où on écrit beaucoup. Quasiment tous les concours ont été révisés ces dernières années et quoi qu’en disent les candidats, les épreuves sont adaptées aux réalités des métiers. Le problème est que nombre d’entre eux ne se préparent pas suffisamment, ne sortent pas de leur zone de confort et n’appréhendent pas l’environnement professionnel dans sa globalité. Ils ont tendance à considérer que les jurys sont des chambres d’enregistrement, notamment quand ils sont déjà en poste. Un concours c’est une sélection et il doit se préparer avec sérieux et humilité.

Henri Tanson

22/02/2023 12h48

On perçoit la fin de quelque chose, la fin d’un monde.
En effet, la Fonction publique n’a plus le vent en poupe sachant qu’intrinsèquement elle ne respecte pas les règles européennes de libre concurrence non-faussée. Plus personne ne semble y croire, dans les « hautes-sphères »…
L’UE n’a aucun goût pour les services publics, et dans les traités, il est précisé que toute entreprise publique doit être soumise au secteur concurrentiel. (art. 106 du TFUE).
Ce qui est incompatible. Le but du service public n’étant pas de générer des bénéfices (qui seront partagés entre actionnaires ou autres) mais d’offrir le meilleur service au public, en préservant un égal accès à ces services, quels que soient le demandeur ou la situation géographique.
La fonction publique se meurt ; et n’en finit pas de mourir.
Tant qu’on restera dans l’UE, bien sûr !

JJBZH

23/02/2023 09h22

Ces concours d’accès à des corps ou grades de cadres À ne visent pas à valider les acquis des agents à leur niveau d’emploi précédent, mais à s’assurer que les candidats auront la capacité à occuper des fonctions supérieures d’expertise et d’encadrement. C’est donc normal qu’ils soient sélectifs et fondés sur des connaissances élargies et académiques plus élevées que celui des titulaires de postes subalternes.

Gina

23/02/2023 11h40

Comment parler des concours ! Inadapté c’est une certitude ! Vouloir tuer la FP, on y est déjà depuis longtemps ! démotiver les internes, ben vaut mieux être sous contrat privé ! C’est une solution auquel j’ai déjà pensé mais si je reste c’est par souci des gens autour de moi. Attaché, je n’ai jamais voulu le passer pour l’argent mais je me suis demandée si aujourd’hui, c’est une fonction où je pourrai m’épanouir, apporter quelque chose et ben la réponse est non ! Je garde mes idées pour moi car au concours on s’en fou que vous ayez les capacités ou pas, le plus important est de bien répondre aux questions et de faire plaisir au jury en jouant un rôle.

Le problème n’est pas l’orthographe qui est importante. Le problème est aujourd’hui quel type de cadre veux-t-on ? Et pour qu’il apporte quoi à la société et à la FP ? Veux-t-on que des gens qui iront dans le même sens et malléables ? La fonction publique et en particulier territoriale n’évolue pas avec la société et ses besoins donc on évalue pas lors des concours en fonction des cadres dont on a besoin en terme de capacités et de compétences, juste un classement de réussite, comme quoi, le concours a été organisé. Il vaut mieux être un piètre généraliste qu’un bon technicien ou quelqu’un qui apport des idée nouvelles, au concours ce n’est pas important. La FP a oublié qu’elle existe pour apporter un service donc de s’adapter à la population et son évolution donc que le concours doit aussi s’adapter en terme de philosophie, d’épreuves, d’évaluation… Je suis heureuse de ne plus faire partie de cette mascarade et d’apporter ce que je peux sur mon petit grade même si je plafonne financièrement et que la promotion interne a disparu.
Je serai dans un jury, je m’assurerai surtout que la personne en face de moi à du savoir-être et faire, que ces compétences professionnelles sont un atouts et qu’il a une capacité à comprendre les enjeux d’un sujet. J’aurai aimé voir son côté innovateur ! Pour moi, c’est un préalable au recrutement et cela va
paire car nos collectivités ont besoin de cadres nouveaux et donc de méthode d’accès à un grade différent de ce qui se fait aujourd’hui, que de me sortir Wikiterritorial et autres bouquins par coeur ou la bonne réponse sur une question de management. Il faut prendre en compte les enjeux d’aujourd’hui et demain dans les concours. Connaître les savoirs de base est un préalable mais ne sert à rien si on est un piètre cadre ou autre.
Voilà ma longue contribution pour ce quel vaut !

Gina

23/02/2023 11h45

Pour info, les fautes, c’étaient fait exprès pour tous ceux qui ont été recalés pour cela et dont on passe à côté alors que certains auraient été de bons cadres !

Bobby

09/03/2023 12h30

Après la réussite au concours, il faudrait mettre en place une formation de quelques mois afin que nous puissions apprendre les RH, les marchés publics, la gestion financière… et les autres sujets un peu complexes que nous aurons à traiter dans notre emploi. Bien sûr pour passer le concours on a appris des choses sur ces différents domaines, mais cela reste des connaissances théoriques. Une formation après la réussite au concours permettrait de les mettre en pratique afin d’améliorer nos chances d’être recruté sur ce type de poste.

Commenter

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par La Gazette des Communes du Groupe Moniteur, Nanterre B 403 080 823. Elles sont uniquement nécessaires à la gestion de votre commentaire à cet article et sont enregistrées dans nos fichiers. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Club RH

Déjà inscrit(e) ?

Mot de passe oublié ?

Identifiant et/ou mot de passe non valides

Nous n’avons pas reconnu votre email, veuillez indiquer un email valide, utilisé lors de la création de votre compte.

Un message avec vos codes d'accès vous a été envoyé par mail.

Pas encore inscrit(e) ?

Inscrivez-vous pour accéder aux services de LaGazette.fr et à la gestion de vos Newsletters et Alertes.

M'inscrire gratuitement