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Aménagement du territoire

Exploitations agricoles : comment stopper l’hémorragie

Publié le 27/02/2023 • Par Isabelle Verbaere • dans : A la une, France

Close-up of a farmer's feet in rubber boots walking down a farme
Valua Vitaly - stock.adobe.com
La souveraineté alimentaire de la France est menacée par les prochains départs massifs à la retraite des agriculteurs. En plein Salon de l’agriculture, gros plan sur ces collectivités qui font tout pour conjurer le mauvais sort.

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L’équivalent de 1 548 stades de foot. C’est la surface de terres agricoles sauvée par la commune de La Roquebrussanne (1). Une gageure dans un département, le Var, où 1,4 % du foncier agricole disparaît chaque année. C’est sept fois plus que la moyenne nationale (2). Les élus ont décidé d’inclure toutes les terres dans une zone agricole protégée en 2012, la première ZAP varoise. Bien leur en a pris.

« Nous étions confrontés à une très forte spéculation foncière », constate Pierre Venel, maire adjoint (DVG) chargé de l’agriculture. Attendant que leurs terrains deviennent constructibles, les propriétaires, dont la plupart ne sont pas agriculteurs, les ­laissaient en friche, plutôt que de les vendre ou de les louer. « Notre objectif était de sanctuariser l’outil de travail des 36 exploitants encore présents sur notre territoire », ajoute l’élu. Les propriétaires fonciers n’ont pas apprécié, d’autant que la commune a déclassé 60 hectares constructibles dans le plan local d’urbanisme (PLU) ! Mais les résultats sont là. Les prix des terres se sont stabilisés, des dizaines d’hectares de surface de friches ont été reconquises, onze exploitations ont été créées, dont trois en maraîchage.

Des freins financiers à la reprise

La Roquebrussanne fait figure d’exception. En France, le nombre d’exploitations a été divisé par quatre en quarante ans. Il n’en reste que 390 000 (3) et 500 000 exploitants. La moitié a 55 ans ou plus et va donc pouvoir partir à la retraite dans la décennie qui vient. Or, leur succession n’est pas assurée, tant s’en faut, menaçant la souveraineté alimentaire du pays. Ainsi, en 2018, le taux de ­renouvellement des chefs d’exploitation était d’une installation pour trois départs en Bretagne, par exemple.foncier agricole

Le frein à la reprise est surtout financier. Partout, l’artificialisation des terres agricoles se poursuit, entraînant une augmentation des prix des exploitations, qui, de plus, ne cessent de s’agrandir. Le nombre de celles de plus de 200 hectares a été multiplié par quatre en quarante ans. « Quand vous êtes jeune agriculteur et que vous devez acheter du matériel, du cheptel, des bâtiments agricoles, du foncier et le logement qui va avec, c’est compliqué, constate Nicolas Agresti, directeur du service “études, veille et prospective” de la Fédération des Safer (Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural). Dans les secteurs péri­urbains et littoraux, le prix des maisons à la campagne a flambé. » Le coût moyen d’une exploitation porcine en Bretagne s’élevait, selon la chambre régionale d’agriculture, à 380 000 euros en 2020. Difficile de mettre une telle somme sur la table quand on ­envisage de gagner le Smic… au mieux.

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Commentaires

Exploitations agricoles : comment stopper l’hémorragie

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Henri Tanson

28/02/2023 06h47

Non, ça n’est pas possible.
On ne peut pas écrire une si longue analyse, un si long article sur la question agricole sans mettre au centre de la problématique, notre appartenance à l’Union européenne et aux traités européens.
Il faut être passablement myope pour essayer d’expliquer le problème en restant à l’intérieur des frontières de notre pays…
Le métier d’agriculteur n’est plus rentable, depuis longtemps, à cause de la concurrence internationale, déloyale et à cause de la politique de la PAC qui coûte à la France, la presque totalité de l’argent qu’on donne à l’UE et qui nous revient sous forme d’obligations, de contraintes, de réglementations toutes plus stupides les unes que les autres… Etc.
Si nous n’étions pas dans l’UE, le métier d’agriculteur serait un beau métier, rentable, et la France serait restée largement auto-suffisante, et produirait de la qualité !

Jean Pierre

01/03/2023 04h46

Je suis entièrement d’accord avec vous ! Ça fait des années que je milite pour le FREXIT
Entre parenthèses je suis paysan, et j’ai toujours été contre les agrandissement démesure des exploitations, preuve en est aujourd’hui ce sont des exploitations qui font peurs aux jeunes susceptible de reprendre le flambeau…. Y a tellement de choses à dire, durant des années on m’a dit que j’étais à côté de la plaque…
Et maintenant on appelle les pompiers quand la maison est brûlée….

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