« L’objectif de tous les projets d’agriculture urbaine dans les quartiers prioritaires est une appropriation du message autour du “bien-manger”, même pour les plus fragiles. Mais il faut rendre abordable cette alimentation saine, estime Gaëtan Cognard, conseiller métropolitain à Toulouse (37 communes, 806 500 hab.). Grâce à des formations et à des chantiers d’insertion, des filières se constituent et impulsent un changement de paradigme. Il y a une vraie appétence de la part des habitants. » Portant des enjeux sociaux, économiques et environnementaux, l’agriculture urbaine, sous de multiples formes, est en plein développement.
Une apparente complexité
Fermes urbaines, microfermes, pâturages, grainothèques, champignonnières dans des parkings délaissés… la production agricole prend de l’ampleur tout comme le volet « transformation », avec des légumeries et autres épiceries basées sur l’économie circulaire.
L’Anru a contribué à ce développement en lançant, il y a trois ans, l’appel à projets « quartiers fertiles », dans des secteurs concernés par le NPNRU et a permis qu’un écosystème voie le jour sur ces questions. Portés par 54 collectivités, 26 associations, onze entreprises ...
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