Comment réduire les accidents de chasse et renforcer la sécurité des promeneurs ? Alors que la polémique a battu son plein en début d’année, certaines collectivités n’ont pas attendu le plan gouvernemental du 9 janvier 2023 (lire ci-dessous) pour prendre les devants et contraindre la chasse sur leur territoire.
A Vailhauquès (2 800 hab., Hérault), il n’y a plus de chasse le dimanche après-midi depuis octobre 2022. « C’est un village qui rassemble cinq hameaux. Pour aller de l’un à l’autre, nous avons mis l’accent sur le cheminement doux. Alors, beaucoup de personnes se promènent », explique Hussam Al Mallak, le maire (DVG). Ces dernières années, la population de la région a augmenté, ce qui a des conséquences sur l’occupation de l’espace. « On se gêne certains jours, c’est parfois stressant », confie Thierry Canac, le président de l’association de chasse locale. Pour éviter un accident, un accord oral a été trouvé. Il devrait être bientôt confirmé par un arrêté du maire.
Logique de confiance entre citoyens, élus et chasseurs
Dans la commune voisine de Montarnaud (4 100 hab.), il a aussi été décidé de réserver le dimanche après-midi aux promeneurs. Mais aucun arrêté n’est prévu. « On s’inscrit dans une logique de confiance entre citoyens, élus et chasseurs », insiste Valérie Bouyssou, adjointe au maire (PS), chargée de l’environnement.
En Ille-et-Vilaine,
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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