Plusieurs maires fermeront leur mairie mardi 31 janvier, jour de manifestation nationale contre la réforme des retraites. La plupart répondent ainsi à l’appel de Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et député du Nord.
Dans un message aux maires et aux élus locaux diffusé le 24 janvier, Fabien Roussel leur proposait de « prendre toutes les initiatives visant à mobiliser les citoyen.ne.s et favoriser la participation des agents publics aux initiatives syndicales ». Il citait plusieurs moyens d’action : le paiement des jours de grève, les autorisations d’absence, des banderoles sur les frontons des mairies, la fermeture symbolique de la mairie et l’organisation de débats publics.
Selon un décompte partiel effectué par « La Gazette », plus d’une dizaine de maires (1), dont celle de Paris, ont décidé d’agir en solidarité avec le mouvement du 31 janvier. Ces « maires solidaires », qui tweetent parfois sous les hashtags #MairesSolidaires et #greve31janvier, sont principalement élus en région parisienne, mais aussi dans le Nord, le Pas-de-Calais et la Gironde, et situés politiquement à gauche (PC, PS, LFI).
Hôtels de ville et services fermés
L’un des premiers à avoir répondu à l’appel, Denis Öztorun, maire (PC) de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), explique à « La Gazette » que « la mairie sera fermée au public mais [qu]’elle assurera une astreinte administrative et répondra aux urgences ». Il assure qu’il « respectera la décision des agents qui souhaitent travailler », et qu’« environ 70 % d’entre eux devraient faire la grève ».
Si Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris, n’est pas la première élue à avoir soutenu l’initiative de Fabien Roussel, son annonce est celle qui a
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