Etre victime ou témoin d’un événement mettant en jeu la vie peut avoir de graves répercussions psychiques. D’où l’importance d’une prise en charge immédiate et à moyen terme des agents concernés afin de prévenir l’installation d’un syndrome post-traumatique. Le 18 juin 2013, une crue torrentielle dévaste le village de Barèges (10 agents, 157 hab., Hautes-Pyrénées). La plupart des habitants sont évacués, laissant derrière eux un paysage de désolation. Pour autant, « les agents n’ont pas consulté la psychologue envoyée par la préfecture », se souvient le maire, Pascal Arribet, qui ne sait expliquer pourquoi. Des collectivités de taille plus importante ont les moyens de proposer un accompagnement en interne. Pour les autres, il y a toujours la possibilité de se tourner vers son assureur, comme l’a récemment fait Ecully (170 agents, 18 800 hab., métropole de Lyon).
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Il était environ 17 heures, le 3 janvier, lorsque les forces de l’ordre sont appelées pour des tirs d’armes à feu dans cette commune de la banlieue lyonnaise. La fusillade a eu lieu près d’une école, d’une crèche municipale et de la bibliothèque. « Dès le lendemain, la DRH a pris ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité