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[Entretien] Transparence de la vie publique

Ethique publique : « Une sorte de baronnie locale reste en place »

Publié le 30/01/2023 • Par Martin Delacoux • dans : Actu juridique, France

Aurore Granero
L. CHEVIET
Aurore Granero est maître de conférences en droit public à l’université de Bourgogne-Franche-Comté et membre de l’observatoire de l’éthique publique fondé il y a cinq ans. Elle milite pour le progrès de la transparence et de la déontologie dans la sphère locale. Et a répondu aux questions de « La Gazette ».

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Comme nombre d’universitaires, Aurore Granero a de multiples casquettes : maître de conférences en droit public à l’université de Bourgogne – Franche-Comté, elle est aussi membre de l’observatoire de l’éthique publique fondé il y a cinq ans par René Dosière, ancien député socialiste. Depuis sa création, le think tank, qui « entend rassembler des acteurs publics et des chercheurs afin de contribuer aux progrès de la transparence et de la déontologie », multiplie conseils et propositions pour apporter sa pierre à l’édifice. Et le chantier est de taille : il suffit de se replonger dans l’actualité de ces dernières semaines, où plusieurs anciens membres du gouvernement du premier quinquennat d’Emmanuel Macron ont été embauchés dans le privé, déclenchant polémique sur polémique et, pour la Haute Autorité de la transparence de la vie publique, des avis d’incompatibilité ou émis « avec réserves ».

Les politiques locaux ne sont pour leur part pas en reste puisque la reconversion dans le privé de Jean Rottner, ex-président de la région Grand Est, a été très critiquée, tandis que les époux Balkany ont été condamnés pour fraude fiscale.

Loin de tomber dans le « tous pourris », Aurore Granero pointe autant les efforts en matière de transparence dans les collectivités locales, sa spécialité, que les manquements. « En matière de transparence, on partait de loin », lance ainsi la chercheuse. C’est pourtant, selon elle, la condition sine qua non pour améliorer la confiance des citoyens envers les politiques, et ce à n’importe quel échelon.

La vie politique locale est-elle la grande oubliée de l’exigence de transparence et d’éthique, comme le dit Laurianne Rossi, vice-présidente de l’observatoire de l’éthique publique ?

Au départ, il est vrai que les lois « transparence », qui s’appliquaient aux niveaux national et local, ont surtout été mises en place au niveau national. A l’échelon local, il a toujours existé une certaine forme de tolérance vis-à-vis de petits arrangements. La politique locale a aussi cette particularité de disposer d’un renouvellement moins important qu’au niveau national. Il n’y a qu’à observer la place des femmes, par exemple : elles sont toujours peu nombreuses à occuper des postes à responsabilité. Une sorte de baronnie locale reste en place. Certains élus se disent qu’ils n’ont donc pas de comptes à rendre, puisqu’ils sont réélus à chaque élection.

Mais on voit tout de même que le processus déontologique avance. J’ai récemment échangé avec plusieurs élus et ils m’interrogent beaucoup sur l’éthique et la déonto­logie, notamment sur le référent déontologue.

On peut aussi comprendre les élus qui sont un peu perdus devant la multi­plication des règles. Il devient nécessaire

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