Le risque juridique encouru
En premier lieu, il faut s’interroger sur la qualification juridique qui pourrait être retenue suite à un usage mortel d’arme sur un animal. Sur ce point, il y a une bizarrerie juridique depuis fin 2021. En effet, jusqu’en novembre 2021, « le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité » était puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe (article R.655-1 du code pénal).
Cependant, la loi du 30 novembre 2021 relative à la maltraitance animale a inséré dans le code pénal une nouvelle disposition. L’article 522-1 prévoit que « le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique, apprivoisé ou tenu ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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