Sydec
C’est un véritable petit miracle qui s’est produit en France en 2022. D’un coup de baguette magique, l’eau qui n’était plus potable l’est redevenue… Comment ? C’est simple ; en relevant la limite de toxicité de certains micropolluants ! Malgré cette décision, de nombreuses communes restent encore au-dessus des normes réglementaires en matière de pesticides. Même si elles ne sont pas à l’origine de ces « pollutions diffuses », elles sont tenues de mettre en œuvre des moyens correctifs. À l’inverse du principe « pollueur-payeur » !
Ma Gazette
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De l’eau non conforme en pesticides
Vingt ans après l’interdiction du métolachlore, un pesticide organochloré largement utilisé sur le maïs, de nombreux territoires subissent une pollution généralisée par des produits de transformation de cette molécule. En Bretagne par exemple, la contamination de la ressource en eau par l’ESA-métolachlore et l’OXA-métolachlore est générale. En novembre 2021, l’agence régionale de santé (ARS) bretonne estimait qu’au moins 700 000 personnes étaient alimentées par une eau non conforme en ESA-métolachlore. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de ...
C’est toujours la même histoire : plutôt que soigner, ou mieux, prévenir les facteurs de fièvre, on casse le thermomètre…..
Dans le domaine de l’eau, pour absoudre les coupables, on change les normes de limite de toxicité, on se réfugie, comme aux Antilles, derrière des règles de prescription obsolètes en regard de la durée des méfaits et de la difficultés des investigations en matière d’empoisonnement…
On encore, comme avec le projet écocidaire du SEDIF de traitement de l’eau par OIBP, on instaure une double logique d’acceptation des polluants et de facturation de leur traitement par les usagers….
On laisse tomber le principe du pollueur-payeur pour celui du pollué-payeur, vive le progrès