La cyberviolence fait peur aux parents et éducateurs par son caractère incontrôlable, car elle se passe dans l’intimité des adolescents et que ceux-ci ne la dénoncent pas forcément. D’après vos enquêtes, a-t-on raison de craindre les dérives de l’usage des réseaux sociaux pour les adolescents ?
Les réseaux sociaux sont un vecteur supplémentaire mais ne sont pas les raisons des cyberviolences. Elles proviennent des interactions au collège ou à l’extérieur de celui-ci, entre jeunes qui se connaissent. Les réseaux sont une manière de contrôler la socialisation de genre entre eux, c’est-à-dire faire en sorte que chacun se comporte de la manière attendue d’une fille ou d’un garçon.
L’un des problèmes du numérique vient de son fonctionnement par « like » et « posts » qui encourage les ...
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Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
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- Sous la direction de Sigolène Couchot-Schiex et Benjamin Moignard : Jeunesse, genre et violences 2.0 (L'Harmattan ; 2020).
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