plantation participative à Valence.
Ville de Valence
Étoffer la canopée urbaine apparaît comme l’une des solutions les plus efficaces pour rafraîchir les villes. Toutefois, du marronnier au frêne, de nombreuses espèces d’arbres souffrent déjà de la hausse des températures et de la sécheresse. Par quoi les remplacer ?
Ma Gazette
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Émilie Burtin, cheffe du service espaces verts et nature en ville de Valence (Drôme), est inquiète. « Certaines essences, pourtant bien implantées comme le tilleul, le charme, n’arrivent plus à résister. Des arbres qui avaient 40-50 ans sont carrément morts », déplore-t-elle. Partout en France, les services espaces verts observent des dépérissements d’une ampleur inédite, conséquence de la sécheresse et des épisodes de canicule qui ont caractérisé cet été 2022 et les précédents.
À Nice (Alpes-Maritimes), même les espèces méditerranéennes comme les oliviers, les chênes verts et ...
Pour compléter, il ne faut pas oublier la quantité de dégâts provoqués par l’installation de réseaux souterrains et autres travaux VRD réalisés au mépris des règles existantes de protection des arbres: normes pourtant anciennes autour de la cohabitation des réseaux et des végétaux ou L350-3 de la loi de 2016 pour la reconquête de la biodiversité (en cours de durcissement)
Tout cela contribue à affaiblir les arbres et créé des terrains d’action propices aux ravageurs champignons, virus et insectes