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Transition écologique : baromètre « La Gazette » - Abylon

Une prise de conscience sur la transition écologique, mais un manque de résultats

Publié le 27/10/2022 • Par Olivier Descamps • dans : France

transition-ecologique
Curios / AdobeStock
Une étude de « La Gazette » et d’Abylon pointe l’intérêt des Français et des collectivités territoriales pour la transition écologique. Mais aussi des freins, comme le déficit de formation des agents et des élus. Leurs administrés estiment par ailleurs qu’ils ne sont pas assez associés aux projets locaux.

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Ce n’est pas encore le raz-de-marée. Mais, petit à petit, la transition écologique s’impose comme une évidence. Si le sujet a longtemps été clivant, 71 % des élus et des agents interrogés par ­Infopro digital études estiment désormais que le modèle de développement de leur territoire doit opérer un virage.

Ils sont 36 % à rapporter avoir instauré une stratégie pour déployer la transition écologique et 35 % projettent de le faire ; contre 24 % qui n’ont aucun projet en la matière. Reste à savoir ce qu’ils entendent par là et à s’interroger sur les moyens mis en place. Les directions générales semblent plutôt impliquées dans le processus : à 56 %, et même à 69 % dans les territoires urbains (voir le graphique n° 1). Les services techniques ou liés à l’urbanisme suivent le mouvement.

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Influence des feux de l’été

Plus inquiétant, les directions financières ne sont que 17 % à avoir porté la question à leur agenda. Sans doute de quoi expliquer, par exemple, qu’un décideur sur cinq seulement affirme tenir compte de la problématique carbone dans chacun de ses arbitrages de politique publique, que la moitié des collectivités disposent d’une gouvernance dédiée à la transition ou qu’un petit tiers d’entre elles ­possède un budget spécifique sur la question (50 % en zone urbaine)

Le sondage ayant été organisé lors de la vague d’incendies estivale, 98 % des répondants se disent, sans surprise, « sensibles aux enjeux du réchauffement ». Pour autant, les décideurs concèdent qu’ils ne se forment toujours pas… une critique récurrente de la part des scientifiques, comme ceux du Haut Conseil pour le climat. Un quart des collectivités a développé un plan de formation. Un autre y pense avec, là encore, de fortes disparités entre territoires ruraux et urbains.

Dans le détail, seuls 7 % des sondés cherchent à améliorer leurs techniques de médiation afin de faire cohabiter différentes parties prenantes dans leurs projets – par exemple pour organiser des débats locaux apaisés sur la méthanisation ou l’éolien.

Problèmes de budget

Sans surprise, les citoyens regrettent, de fait, de ne pas être assez impliqués dans les projets de leur collectivité (à 37 % contre 30 % qui pensent le contraire). Ils soulignent qu’ils manquent d’infor­mations sur leur état d’avancement, les moyens qui leur sont alloués et leurs résultats.

Cause ou effet de ce manque de formation, la moitié seulement des élus et agents sont au courant des aides dont pourrait bénéficier leur collectivité pour mener à bien la transition. Et encore citent-ils volontiers les aides des administrations publiques (98 %)… Beaucoup moins celles de l’Agence de la transition écologique (Ademe), qu’ils sont 37 % à connaître, des agences de l’eau (16 %) ou les certificats d’économie d’énergie (6 %). Dommage, car, pour accélérer la transition, les répondants pointent avant tout des problèmes de budget et d’ingénierie (voir le graphique n° 2).

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Malgré ces chiffres, 58 % du panel « collectivités » a l’impression d’être « mature en matière de transition ». Leurs administrés sont légèrement plus sévères (49 %). La perception diverge surtout sur la politique climatique locale. Près de trois quarts des élus et des agents expliquent qu’ils ont mis en œuvre des actions ou qu’ils s’apprêtent à le faire. Au niveau des habitants, 35 % pensent que leur commune s’est lancée. Les répondants sont 65 % à ne pas savoir si leur territoire a réalisé un bilan carbone, par exemple (voir le graphique n° 3).

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Décideurs et ménages se distinguent également sur les sujets qui devraient être à l’agenda des politiques de transition écologique. Elus et agents estiment que leurs principaux enjeux sont l’adaptation des infrastructures au réchauffement climatique, le développement de mobilités alternatives, le soutien à la rénovation des logements et la protection de la biodiversité et des paysages (tous quatre plébiscités à 42-43 %).

Les habitants les rejoignent sur ce dernier point (38 %), mais insistent ensuite sur la protection contre les événements climatiques extrême (31 %) puis sur la protection de la ressource en eau (29 %). Le plus grand différentiel porte sur la dépollution et la décarbonation des activités du territoire, qui est une priorité pour 25 % des particuliers, mais uniquement pour 4 % des élus et des agents (voir le ­graphique n° 4).

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Inquiétude des jeunes

Le profil des répondants n’a rien d’anecdotique. La biodiversité et les paysages sont avant tout des préoccupations des catégories sociales professionnelles supérieures. Les événements climatiques extrêmes inquiètent surtout les jeunes, qui voient plus loin, et les personnes âgées, qui souffrent des vagues de canicule. Les collectivités considèrent pour moitié qu’elles se préparent à l’impact physique des crises à venir. Les habitants sont pour leur part moins convaincus (32 %).

Tous, enfin, se rejoignent sur un point : rien n’est prêt pour faire face aux conséquences économiques du réchauffement ­climatique.

Références

  • Méthode : étude réalisée en ligne pour « La Gazette » et Abylon, du 8 août au 5 septembre 2022, auprès de 443 élus et agents et 1 000 Français représentatifs de la population nationale. Etude produite par Infopro Digital études (etudes@infopro-digital.com).

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