« Oui, le gouvernement contrôlera bien les 7 500 établissements accueillant les personnes âgées dans les deux ans à venir », a affirmé Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées aux Assisses nationales des Ehpad le 14 septembre. La décision, prise par sa prédécesseure, Brigitte Bourguignon, après le scandale lié au livre « Les fossoyeurs », interroge toutefois. A quoi cela rime-t-il et est-ce seulement possible ? Selon le sénateur Bernard Bonne (LR), co-auteur avec Michelle Meunier (PS) du rapport « Bien vieillir chez soi, c’est possible ! », le contrôle immédiat des seuls groupes privés commerciaux, y compris au niveau national et sur la partie hôtelière, suffirait.
Gageure à double enjeu
Le son de cloche est différent chez Florence Allot, adjointe au directeur général de la cohésion générale. « Le contrôle ressort du pouvoir régalien de l’Etat, et la mission neutre, objective et impartiale donnée aux ARS et aux conseils départementaux n’est ni un audit ni une évaluation. C’est une gageure à double enjeu pour restaurer la confiance d’une part et pour améliorer la prise en charge des personnes d’autre part. » Le nombre des inspections sera ainsi largement augmenté d’ici 2023 dans le principe du contradictoire et « en lien avec les conseils départementaux ».
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