Pour les grandes villes et leurs groupements, la fiscalité directe locale ne représente désormais plus que la moitié de leurs ressources fiscales. La dernière édition du portrait financier des territoires urbains publiée le 14 septembre par la Banque Postale pour l’association France Urbaine montre que la part de la fiscalité directe dans leur panier fiscal total est tombée de 65 % en 2015 à 53 % l’an dernier à cause de la réforme de la fiscalité locale, dont 2021 marquait la première année de mise en application concrète : « La structure des collectivités urbaines en est potentiellement fragilisée », appuie Luc-Alain Vervisch, directeur des études de la banque.
Premiers impacts de la réforme fiscale
Avec la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et son ...
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