« Certains se croient au Vatican, mais ils vivent bien à Escobar ! » s’esclaffe Beto Ramil, jeune maire par intérim de cette vaste commune. Située à 50 kilomètres au nord de Buenos Aires, Escobar abrite pas moins de 60 quartiers privés et fermés, la plupart construits récemment.
Or certains de leurs habitants rechignent à s’acquitter de la taxe municipale au motif qu’ils payent déjà des prestations privées pour assurer leur sécurité, le ramassage des ordures, entretenir leur voierie et leurs lacs artificiels, etc. « Mais à tout moment, ils peuvent utiliser notre hôpital public », pointe le maire.
La comparaison avec la ville-Etat du Vatican s’arrête là. Les 60 parcs résidentiels fermés à la circulation que compte Escobar couvrent environ un tiers de son territoire – 90 kilomètres carrés ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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