C’est très officiellement que le 11 mai, Nicolas Mayer-Rossignol, le président de la métropole Rouen Normandie et maire de la ville-centre, a remis les clés de l’usine Chapelle Darblay au représentant de Veolia, Jean-François Nogrette. Un acte symbolique qui marque une étape décisive dans l’histoire de cette papeterie ayant fermé ses portes en 2019 par choix de son propriétaire finlandais, le groupe UPM. L’industriel se contentait depuis d’assurer la maintenance du site, situé sur la commune de Grand-Couronne, en attendant un éventuel repreneur.
Sur deux fronts en parallèle
UPM pensait probablement avoir abattu sa dernière carte en annonçant, le 15 octobre 2021, être entré en négociations exclusives avec un consortium qui projetait d’installer une unité de production d’hydrogène et un centre de tri de papier. Scénario contesté par les syndicats et les représentants du personnel, ainsi que par la métropole. Cette dernière a, dès lors, mis en œuvre une stratégie qui a débouché le, 11 mai, sur la reprise du site et sa revente le jour même au groupe Veolia.
Nicolas Mayer-Rossignol ne se prive pas, depuis, de le répéter : « C’est unique en France, par la méthode, les outils ...
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