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1 – Délimiter le tourisme sportif visé
« Le tourisme sportif n’est pas une simple association entre deux secteurs », pose Clémence Perrin-Malterre, maître de conférences en sociologie du sport à l’Université Savoie-Mont-Blanc de Chambéry (Savoie). Si leurs frontières ont semblé imperméables jusqu’au milieu des années 1980, sport et tourisme « s’utilisent désormais de façon mutuelle pour se renforcer économiquement », poursuit-elle. A tel point que le tourisme sportif intègre pleinement la stratégie de développement de certains territoires.
Encore convient-il de déterminer les contours de ce concept très englobant. Il regroupe en effet trois grandes catégories : d’abord, le tourisme à travers lequel le séjour est réalisé dans l’objectif de pratiquer, que ce soit en loisir au cours de vacances ou pour participer à une compétition type marathon ou trail. Ensuite, celui de congrès et d’affaires en lien avec le secteur du sport. Enfin, le tourisme sportif de spectacle. Le séjour est alors réalisé dans le but d’assister à une manifestation sportive – organisée ou non sous l’égide de la collectivité – en tant que spectateur. Quant aux attentes des « touristes, elles apparaissent liées à plusieurs mots-clés : compétition, aventure, découverte, performance, voire même (prise de) risque ».
2- Réaliser un diagnostic territorial
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