Et si le couple maire-préfet, tant vanté par les pouvoirs publics durant la crise sanitaire, n’était qu’un leurre ? Les membres de l’Association des directeurs généraux de communautés de France (ADGCF) le constatent chaque jour : ils sont devenus la porte d’entrée privilégiée de l’Etat.
Meilleur exemple ? Les contrats de relance et de transition écologique qui font des intercommunalités la pierre cardinale. Il en est de même aussi pour le Zéro artificialisation nette, le fameux ZAN, présenté comme l’arme fatale contre les ravages de l’étalement urbain. « Nous sommes le terrain d’atterrissage des dispositifs de l’Etat. On a une très belle carte à jouer », se félicite Florence Cornier-Picotin, secrétaire nationale adjointe de l’ADGCF.
- Nouveaux statuts et nouvelle gouvernance pour ...
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Gazette des Communes
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