A Caen, l’alerte a été donnée par le conseil local de santé mentale (CLSM), créé en 2016 par la ville. « Une étude du CLSM, avant même l’épidémie de Covid-19, avait montré la dégradation des conditions de santé mentale. Comme la population s’est fragilisée pendant l’épidémie, nous avons mené des actions, notamment auprès des jeunes, des étudiants », pointe Franck Bouloux, directeur de la santé de la ville (1 089 agents, 106 200 hab.).
Symptômes identifiés
Le CLSM a alors recommandé de former les agents municipaux aux premiers secours en santé mentale (PSSM) pour mieux répondre aux besoins des habitants. « Cela permet de monter en compétences et de déstigmatiser les troubles psychiques en formant des secouristes qui savent identifier les symptômes, écouter sans jugement, réconforter et ...
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Gazette des Communes, Club Santé Social
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