Le pire est difficile à anticiper. L’écart entre le budget prévu dans la loi de finance initiale, basée sur une pré-vision de croissance, et la réalité actée dans la loi de règlement a flambé en 2009. Imprédictibilité de la crise ou optimisme exagéré du gouvernement ? « Depuis 2008, pas une fois les prévisions de recettes ne se sont révélées exactes », s’indigne Gaëtan Huet, consultant chez Partenaires finances locales. « Comment maîtriser les déficits si la prévision est insincère ? On doit rentrer dans une ère de gestionnaire et non plus d’affichage. »
Péché de pessimisme
Attention cependant au péché de pessimisme. « Les droits de mutations à titre onéreux ont connu, en 2009, à cause de la crise un effondrement non anticipé de plus d’un tiers de son produit, rappelle Alain Guengant ...
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