Avant d’en venir aux propositions, quel regard portez-vous sur le processus de la Conférence sur l’avenir de l’Europe ? Est-ce que les autorités locales et régionales ont réellement été impliquées et entendues, selon vous ?
Apostolos Tzitzikostas – Nous avons pleinement soutenu la Conférence mais, dès le début, nous avons dit qu’elle ne devait pas devenir un « concours de beauté » entre les institutions bruxelloises. Le risque d’un exercice « cosmétique » était bien là, mais, grâce aux efforts collectifs, je pense que nous l’avons évité.
Notre Comité a contribué à la Conférence par le travail de 30 délégués représentant les collectivités locales et régionales (dont Renaud Muselier et François de Coster – NDLR), qui ont permis d’inclure dans les discussions les besoins et attentes concrètes des citoyens, des communautés locales et des collectivités territoriales.
La Conférence propose de réformer le Comité des régions en lui donnant un rôle accru dans l’architecture institutionnelle. Cette proposition ouvre-t-elle les portes pour faire du Comité en organe de codécision de l’UE dans le cadre d’une éventuelle révision des traités européens ?
Nous voulons améliorer notre Comité au-delà de sa fonction consultative actuelle pour lui donner un rôle renforcé, notamment législativement, dans un nombre limité de domaines ayant une claire dimension territoriale.
Je voudrais être clair à ce propos : il ne s’agit pas de
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