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Suite au Varenne agricole de l’eau, le préfet Frédéric Veau a été nommé pour déployer les mesures décidées pour adapter l’agriculture au changement climatique. Cette démarche très critiquée n’a pas permis de réunir tous les acteurs, en particulier FNE et la Confédération paysanne. En toile de fond, les tensions sur les usages de l’eau, et notamment les retenues d’eau pour l’agriculture. Un challenge difficile à relever. Entretien avec Frédéric Veau.
Ma Gazette
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Vous venez d’être nommé délégué interministériel pour suivre les actions du Varenne agricole de l’eau. Avez-vous déjà suivi les enjeux liés à l’eau dans vos précédentes fonctions ?
J’ai travaillé sur ce sujet à trois reprises. Dans les années 2000, j’étais directeur général des services au conseil général du Lot-et Garonne. J’ai été ensuite préfet de Mayotte de 2016 à 2018 lors de la crise de l’eau potable. Enfin, j’ai été confronté à une situation de sécheresse lorsque j’étais préfet de la Corrèze de 2018 ...
