La difficulté d’accès aux soins rencontrée par une part croissante de la population « est une des raisons du vote qui s’est exprimé » en faveur l’extrême droite lors de la récente élection présidentielle, « qu’il faut entendre », a estimé le Dr Jacques Battistoni, président du syndicat MG France lors d’une conférence de presse jeudi 28 avril.
En ces temps de pénurie médicale où « on perd 700 à 800 médecins généralistes par an », a-t-il rappelé, l’accès aux soins de la population doit, selon lui, « être une priorité dans tous les territoires ». Pour l’améliorer, a-t-il ajouté, « c’est sur les territoires que les choses vont se jouer » et entre professionnels de santé de terrain et élus locaux que des solutions pourront être trouvées et mises en œuvre.
Il s’agit de « co-construire un plan d’urgence pour l’accès aux soins du territoire », indique le guide du syndicat.
Beaucoup de solutions existent déjà, a insisté son président, qui plaide pour que la grande concertation sur la santé promise par Emmanuel Macron ne soit pas une nouvelle « grand messe » avant une nouvelle « loi de santé ».
Les données des déserts médicaux, France entière
Soutenir les médecins en exercice
La première idée que soutient MG France, et qui figure dans son « Guide à l’usage des élus locaux qui cherchent désespérément un médecin » publié fin mars, consiste à
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