C’est la première association d’élus à avoir réagi à l’annonce des résultats du second tour de la présidentielle dimanche 24 au soir. Adressant par communiqué ses félicitations au président de la République réélu, l’Association des maires de France (AMF) a indiqué « se tenir à la disposition du nouvel exécutif pour travailler ensemble sur toutes les questions relevant de l’organisation des pouvoirs publics, les problématiques des collectivités territoriales et du bloc communal en particulier, ainsi que sur tous les enjeux relatifs aux services publics de proximité. » Et le président (LR) de l’association d’élus, David Lisnard, et le numéro 2 (PS), André Laignel, de préconiser « un dialogue loyal et fécond avec l’Etat » qui serait favorable aux « libertés locales ».
« Laxisme budgétaire de l’Etat »
Derrière cette demande, il y a bien sûr la volonté d’obtenir des engagements sur l’autonomie financière à défaut d’autonomie fiscale. Reste qu’un premier couperet plane sur l’avenir financier immédiat du secteur public local : les dix milliards d’euros d’économies que le chef de l’Etat avait annoncé vouloir imposer aux collectivités sur le quinquennat qui s’ouvre, soit la moitié des 20 milliards imposés à l’ensemble du secteur public.
Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir le président de l’AMF : « Les collectivités ne devraient pas être ponctionnées pour financer les dépenses d’un État qui, d’une part, s’endette pour son fonctionnement, d’autre part, ne se réforme pas pour retrouver l’équilibre budgétaire et endiguer la spirale de sa dette », dénonçait dès le 22 avril David Lisnard dans une tribune publiée par le Figaro.
Une garantie de ressources espérée
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