Après le premier tour de l’élection présidentielle, le Conseil constitutionnel a constaté des irrégularités dans une vingtaine de bureaux de vote. Les suffrages exprimés dans ces bureaux de vote ont été annulés par une décision du 13 avril. Environ 10 000 voix n’ont ainsi pas été décomptées dans les résultats officiels.
Les juges de la rue Montpensier ont par exemple constaté qu’à Léchelle (Pas-de-Calais), le maire a décidé d’organiser les opérations de vote chez lui. Il n’a même pas pris la peine d’installer un isoloir. Dans ces conditions, évidemment, le Conseil constitutionnel a annulé l’ensemble des suffrages exprimés dans cette commune.
Autre situation remarquable, dans le bureau de vote n° 15 du douzième arrondissement de Paris, aucun membre du bureau de vote n’était présent lors du ...
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