La MRAE d’Ile-de-France dénombre quatre infrastructures « hyperscales » (supérieures à 10 000 mètres carrés ou 100 mégawatts) déployées en 2021, en région parisienne. Et trois de plus ont été validées en préfecture pour le seul mois de janvier 2022. Une accélération des déploiements que l’on retrouve dans le Nord et à Marseille. Quand ils arrivent en ville, les data centers débarquent en escadrilles. Ils visent les zones à fort réseau de transport d’électricité possédant un réseau fibre dense et loin des habitations. Un coup de chance pour les friches industrielles.
Enorme consommation
Une réhabilitation bienvenue ne doit pas occulter les autres effets des data centers. « Un “hyperscale” consomme l’équivalant d’une ville de 50 000 habitants, illustre Philippe Schmit, président de la MRAE d’Ile-de-France. Et chaque data center nécessite des groupes électrogènes en cas de coupure électrique. »
Ces installations doivent être testées une journée par mois, et la pollution encourue peut créer des contentieux, comme à Montreux (Suisse), où
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