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Crise humanitaire

Comment l’accueil des réfugiés ukrainiens s’organise sur le terrain

Publié le 27/04/2022 • Par Rouja Lazarova • dans : A la une, A la Une santé social, Actu expert santé social, Régions

Les employés volontaires pour l’accueil des réfugiés de la mairie de Rodez, unis dans l’opération.
Les employés volontaires pour l’accueil des réfugiés de la mairie de Rodez, unis dans l’opération. Dominique Delpoux/La Gazette
Près de 60 000 ukrainiens ont fui la guerre dans leur pays et rejoint le territoire français. L’agglo de Rodez a accueilli dans l’urgence une centaine d’entre eux en mobilisant ses services, l’office public de l’habitat, les bénévoles d’Emmaüs et des traducteurs volontaires, sans soutien de l’Etat. Reportage.

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«Love, love, love. » C’est le mot de passe que se sont choisi Tatyana et Marie-Anne. Tatyana, 19 ans, était étudiante en doctorat à la faculté de médecine à Kharkiv (1,4 million d’hab.) jusqu’au 24 février, jour de l’invasion de l’Ukraine par ­l’armée russe. Marie-Anne Ordonnez est sa marraine citoyenne – car chaque famille a un parrain ou une marraine –, mais aussi agente à la ville de Rodez, au service « animation ».

La jeune Ukrainienne appuie donc sur l’interphone d’une tour paisible d’une dizaine d’étages dans le ­Gourgan, quartier prioritaire de la politique de la ville de la communauté d’agglo de Rodez (8 ­communes, 56 000 hab., Aveyron). On entend en écho « love, love, love », et un petit rire. Puis la porte s’ouvre.

Tatyana est arrivée à Rodez en bus, le 18 mars, avec une centaine de compatriotes. Des femmes avec des enfants et deux hommes, l’un octogénaire, l’autre père de neuf enfants. Le voyage depuis la frontière polonaise a duré trente heures. « Ça a été un choc de voir ces familles désorientées. On a absorbé leur angoisse », se souvient Marlène Salles, coordinatrice du contrat local de santé de la direction de la politique de la ville et de la cohésion sociale.

Les chauffeurs partis en Pologne, avec la traductrice. Le voyage du retour a duré trente heures.

Les chauffeurs partis en Pologne, avec la traductrice. Le voyage du retour a duré trente heures.

Une mobilisation en amont

« On a tous écrasé une larme. Moi, quand j’ai vu tous ces enfants dans le bus. L’assistante sociale, quand une fille a fondu en remerciements disproportionnés. On met à l’abri des gens qui fuient les bombes, on n’a pas besoin de ces remerciements. Oui, il y avait une forme de brutalité », décrit ­Sébastien Vervialle­, cadre de direction au centre intercommunal d’action sociale (CIAS). Alors qu’à Paris, le 14 mars, la ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, met en place un comité de suivi de la politique d’accueil des déplacés d’Ukraine, en relation avec les associations d’élus locaux, cet accueil s’incarne concrètement sur le territoire, mais dans l’absence totale d’aide de l’Etat. Certes, Rodez a pris les devants. Elle s’est mobilisée en amont. Emmaüs y est très actif. Sur sa proposition, l’agglo décide d’affréter un bus début mars et de mandater l’asso­ciation pour aller chercher des ­Ukrainiens en Pologne. Une fois sur place, le bus français est rejoint par un car polonais, et ce sont non plus 40, mais 84 personnes, dont 30 enfants, qui débarquent à Rodez.

Albert Fournier, trésorier de l’association Emmaüs, très active auprès des réfugiés.

Albert Fournier, trésorier de l’association Emmaüs, très active auprès des réfugiés.

Et ils sont, en ce 18 mars, une réalité, avec la violence de leur vécu, alors que le dispositif national d’accueil se met pesamment en place. Tel que pensé par l’Etat, il repose sur le préfet de département et dépend donc grandement de son bon vouloir. Selon Christian Teyssèdre, maire (SE) de Rodez et président de l’interco, aucune consigne ne lui parvient de la préfète. « L’Etat est à la remorque en matière d’organisation et de prise en charge des Ukrainiens. Nous, trois communes de l’agglo, on est allés les chercher, on assume l’hébergement, le logement et son équipement, les loyers, la nourriture, les cours d’alphabétisation. L’Etat n’est pas à la hauteur. Je ne suis pas contre l’Etat, mais localement, ça ne suit pas », assène-t-il.

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