Accusées de séparatisme islamiste ou stigmatisées pour une délinquance enkystée, les banlieues auront été, malgré elles, au cœur de la campagne présidentielle. Et pourtant, leurs 6 millions d’habitants seront restés désespérément invisibles dans les débats d’une campagne qui ne s’est jamais véritablement penchée sur les marges de nos villes.
A quelques exceptions près, les programmes des candidats n’ont laissé que peu de place, voire aucune, à la politique de la ville. A l’image du quinquennat qui s’achève, le sort des banlieues demeure un angle mort.
- Présidentielle : les (maigres) propositions des candidats pour les banlieues
Geste politique
Sur le terrain, les maires ont traversé de nombreuses turbulences au cours des cinq dernières années. Les arbitrages du début de mandat – coup de hache ...
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