« L’enjeu est aujourd’hui de considérer le patrimoine sous toutes ses formes, du point de vue de l’aménagement urbain, mais aussi comme élément capable de mobiliser les habitants qui se réapproprient ainsi leur territoire. Dans le projet de Joinville, il s’agit du patrimoine public – église, chapelle, château – et de celui du privé – maisons à pans de bois ou hôtels particuliers du XVIe au XIXe siècle – qui constituent entre 80 et 90 % du bâti », indique Anthony Koenig, chef de projet « urbanisme » à Joinville (3 000 hab., Haute-Marne). Cette commune travaille depuis 2014 à un projet de revitalisation, avec le patrimoine comme fil rouge.
- Le patrimoine non protégé génère 1,2 Mds d’euros d’activité économique
Bâti fortement dégradé
Bâti, non bâti, classé ou pas, historique, industriel, naturel, immatériel… le patrimoine protéiforme permet de construire un récit territorial, notamment pour les petites villes rurales. Si ces collectivités peuvent mettre en avant une richesse patrimoniale de grande ampleur, elles sont aussi confrontées à des bâtiments fortement dégradés, à une désertification du centre-ville au profit de la périphérie, à des nombreuses contraintes et à des coûts importants pour inscrire ce patrimoine dans le XXIe siècle. C’est l’un des enjeux identifiés du programme gouvernemental PVD dont bénéficient 1 624 communes, dont 50 % ont moins de 3 500 habitants.
« Cent de ces collectivités ont le label “Petite cité de caractère”. Les élus ont besoin d’un accompagnement tant sur la méthode que sur les outils. Ces savoir-faire sont difficilement ...
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