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[Edito] Aménagement du territoire

Le ZAN ou le syndrome de l’éolienne

Publié le 11/03/2022 • Par Romain Mazon • dans : France

ville et campagne
Gilles Paire /Adobestock
Tout ce qui est rare est… rare. A l’heure du dérèglement climatique, les ressources naturelles sont rares, avant d’être chères. Sur ce point, le consensus est presque total dans le pays, quelle que soit la ressource.

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Tout ce qui est rare est… rare. A l’heure du dérèglement climatique, les ressources naturelles sont rares, avant d’être chères. Sur ce point, le consensus est presque total dans le pays, quelle que soit la ressource. Dernière en date, le foncier, dont nous mesurons de mieux en mieux la valeur pour la société et la nécessité d’organiser ses usages pour le préserver.

C’est ainsi que l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) a pu voir le jour dans la loi « climat et résilience ». Depuis, les obstacles s’accumulent. A tel point qu’une très bonne connaisseuse des élus locaux s’inquiète d’un rejet de plus en plus systématique de la mesure. Et les adeptes de la punch line d’ironiser sur l’apparente contradiction de l’Etat qui « nous demande de construire pour loger, relocaliser des industries et, en même temps, avec ce ZAN, nous interdit de construire ! ».

Evangélisation

Le gouvernement a senti le vent tourner, lui aussi, poussant ­Jean ­Castex à se fendre d’une circulaire début janvier. Il rappelle notamment que certains délais ont été allongés par la loi « 3DS » et que le ZAN n’est pas pour aujourd’hui, mais pour 2050… « Il faut évangéliser les élus et la population », insiste notre experte. Dans la même veine, ­Alain Lambert, le président du CNEN et éternel pourfendeur des normes, s’insurge début mars de la précipitation du gouvernement, mais appelle aussi à la recherche d’une « adhésion solide de la nation et de ses élus de proximité » pour réussir la lutte contre le changement climatique.

Restriction

A défaut, le ZAN pourrait bien être victime du syndrome des éoliennes : des infrastructures sur le papier pertinentes mais qui cristallisent aujourd’hui tellement d’oppositions que nombre d’élus locaux les rejettent, par principe, à coup de « Nimby » (« Not in my Back-Yard », « pas dans mon jardin ») et de considérations esthétiques ­discutables. Le pouvoir de restriction donné aux élus par la loi « 3DS », encore elle, peut faire craindre que l’exploitation du vent ne contribue jamais à la transition énergétique à la hauteur de son potentiel. Et que, en affaiblissant les objectifs du ZAN pour de mauvaises raisons, nous continuions de dévorer la terre.

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Commentaires

Le ZAN ou le syndrome de l’éolienne

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poleoto

12/03/2022 05h21

Qualifier les refus des éoliennes de discutable sur le plan de l’esthétique paysagère c’est reprendre un argument depuis longtemps dépassé par les multiples analyses sitologiques .Le cas de la montagne Sainte-Victoire est assez connu pour mettre fin à toute discussion .

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